Janvier et Mars 2020 - Ateliers régionaux de renforcement des capacités pour la réduction des risques de catastrophes

Le premier atelier organisé dans le cadre du Programme du Resultat 2 pour ECCAS s’est déroulé du 7 au 10 janvier 2020, à Douala, au Cameroun. Au total, 54 experts  régionaux et représentants de parties prenantes (gouvernements, société civile, ONGs, médias, universitaires, secteur privé) se sont réunis pour cet atelier de renforcement de capacités en matière d’adaptation au changement climatique et de gestion et de réduction des risques de catastrophes. L’un des objectifs de cet atelier était d’améliorer la coordination et la communication entre les experts de différents pays et de différents secteurs. L’atelier a donc pu servir de forum de rencontre et de dialogue où les participants ont pu organiser leurs expertises techniques dans une chaine d’information allant depuis les services de prévisions jusqu’aux populations à risque de catastrophes. 

Plusieurs présentations formelles et interactives ont été effectuées sur les risques de catastrophes de la région, notamment sur les risques hydrométéorologiques, sismiques, et volcaniques. Plusieurs participants ont noté la recrudescence des catastrophes liés au changement climatique et la difficulté de lutter contre les effets de ces catastrophes à court terme, et ont mentionné le manque de visibilité des gouvernements vis-à-vis des populations dans la lutte contre les aléas des catastrophes et du changement climatique étant donné que leurs stratégies sont axées sur le long terme. La communication précoce et éducative avec les populations et la prévision ont été mises en avant comme moyens d’atténuer les impacts des catastrophes à court-terme. Des représentants des médias ont souligné le rôle qu’ils avaient à jouer dans la sensibilisation des populations sur les risques et l’avertissement aux dangers. Concernant la prévision, une visite de terrain a été effectué à l’observatoire environnemental du Tongo Bassa géré par l’équipe-projet Douala Ville Durable, pour observer les mesures qui ont été prises pour mesurer et prévenir la montée des eaux de la rivière.

Cliquez ici pour visionner une vidéo qui résume l’atelier.

Télécharger le rapport d'activités de l'atelier de Douala.

Le second atelier s’est tenu à Libreville du 3 au 6 mars 2020 regroupant cette fois 60 experts  régionaux et représentants de parties prenantes (gouvernements, société civile, ONGs, médias, universitaires, secteur privé) se sont réunis pour cet atelier de renforcement de capacités en matière d’adaptation au changement climatique et de gestion et de réduction des risques de catastrophes. L'objectif de cet atelier était de traiter des aspects de la GRC/RRC partant du constat que le facteur humain est au centre de la problématique et qu’il est donc indispensable, de la part de tous les acteurs (des techniciens de la protection civile et des services d’urgence jusqu’aux ONG, de la communauté scientifique jusqu’aux médias, etc.) de maîtriser des questions comme les approches participatives, les partenariats entre acteurs sociaux, la mise en valeur de l’information et des connaissances locales et la cartographie participative, la communication et l’information en GRC/RRC, la question de genre, la tutelle et la mise en valeur des sujets vulnérables, etc.

L’atelier était articulé autour de 10 exposés (certains combinant deux présentations), suivis chacun d’une discussion et de questions/réponses, et l'organisation de 6 “groupes de travail” (“didactique opérationnelle”) dans lesquels se sont partagés les différents participants, dont les résultats seront mis en commun. 

Cliquez ici pour visionner une vidéo qui résume l’atelier.

Télécharger le rapport d'activités de l'atelier de Libreville.

Ces ateliers se sont déroulés sous l’égide du Programme Afrique Caraïbes et Pacifique (ACP)-Union Européenne (UE) pour le renforcement de la résilience aux catastrophes dans les régions, les pays et les communautés d’Afrique subsaharienne, une initiative du Groupe des Etats ACP, financée par l’Union Européenne et gérée par la Facilité Mondiale pour la Prévention des Catastrophes et le Relèvement (GFDRR) de la Banque Mondiale.